Tu as sûrement déjà entendu ce mantra : « si tu veux, tu peux ».
C’est la phrase qu’on voit partout dans les livres de développement personnel, sur Instagram, dans les conférences de motivation…
Mais aujourd’hui, j’aimerais qu’on prenne le temps de questionner cette idée.
Est-ce que c’est vraiment aussi simple que ça ?
D’un côté, c’est vrai : il faut de la volonté, de la discipline, de la persévérance.
Rien ne se construit sans effort.
Mais le problème, c’est que ce mantra raccourcit trop la réalité.
Il laisse croire que tout dépend uniquement de nous. Comme si on pouvait créer absolument ce qu’on veut, quand on veut, juste par la force de notre volonté.
Or, c’est faux. Et surtout, c’est dangereux.
Parce que nous ne sommes pas des machines isolées. Nous vivons en communauté, influencés par notre environnement, notre éducation, nos relations, nos valeurs…
Et ça, ce n’est jamais pris en compte dans le discours « si tu veux, tu peux ».
Alors, que se passe-t-il ?
Beaucoup de personnes suivent à la lettre les conseils des selfmade men, testent toutes les routines, tous les hacks de productivité, investissent temps et argent…
Mais au final, elles n’obtiennent pas les mêmes résultats. Pas de richesse instantanée, pas de succès fulgurant.
Le résultat ? Fatigue. Culpabilité. Sentiment d’échec.
Comme si c’était de leur faute.
Mais je veux te dire quelque chose :
Tu n’as pas échoué.
Tu n’es pas en retard.
Tu n’es pas « nul.le ».
En réalité, tu es tombé dans un piège très courant : celui du marketing qui vend la vitesse au lieu de la vérité.
La vérité, c’est que la construction solide prend du temps.
Et toi, tu es déjà en train de bâtir quelque chose d’important. Tes projets sont créatifs, porteurs de sens, et c’est ce qui fera la différence sur le long terme.
Alors la prochaine fois que tu entends « si tu veux, tu peux », rappelle-toi : tu n’as pas besoin de courir après des résultats instantanés.
Prends le temps de bâtir, à ton rythme, avec ce que tu as.
Parce que la vraie victoire, c’est la solidité, pas la vitesse.
✍️ Par Keren I.
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